Les enjeux d'un éco-quartier
L'éco-quartier, a-il un possible avenir ?
La mise en place d'un écoquartier nécessite un lien entre différents facteurs et l'emplacement doit être judicieux. En effet, il doit comporter des espaces verts, des pôles d'activités, des réseaux de transports en commun ( sur la photo on voit un tramway électrique ) tout en restant à proximité du centre ville pour le bien être des habitants.
Ci-dessous, nous allons vous présenter les enjeux d'un écoquartier, c'est à dire ses objectifs, mais aussi, les limites auxquelles il est confronté.
Zoom sur un plan social
Les aménageurs travaillent sur la qualité de vie. Le but est de rendre évidemment un cadre de vie plus calme en évitant les nuisances sonores par exemple de par les accès aux voitures restreints et une préférence pour l'utilisation du vélo ou des transports en commun. Les ménages résidants un écoquartier y trouve alors une certaine sécurité supplémentaire et deviennent un groupe d'individus qui partage un même mode de fonctionnement quotidien ( mode de vie ) et une même façon de penser et d'être sensibilisé aux énergies renouvelables et au développement durable.
On trouve une certaine mixité des fonctions, il y a des habitations, des services et biens à proximité, des équipements touristiques ou institutionels ou services communautaire. C'est pourquoi on peut parler de quartier complet qui offre un cadre de vie autonome.
L'écoquartier garanti la présence de services publics. De ce fait, on ne retrouve en théorie aucune favorisation d'une certaine classe sociale plus qu'une autre, par exemple un ouvrier, un cadre et un agriculteur ne trouvent chacun aucun inconvégniant à habiter dans cet écoquartier. On trouve alors une mixité sociale au sain de ce quartier qui ne différencie pas les différentes catégories socioprofessionelles.
En théorie, les chefs de projets d'écoquartiers ne semblent pas évoquer l'exclusion ni même la sélection de certains ménages souhaitant y résider. Entre autre, un couple de retraités, un couple de jeunes actifs ou même des jeunes, tous sont évidemment invités à rejoindre le projet.
NB: Il est vrai qu'en théorie les écoquartiers ne veulent pas laisser paraître répondre à une disparité sociale entre les ménages, leur appartenance quelle qu'elle soit ou leurs revenus qui diffèrent; mais en pratique, certains ménages auront du mal à accepter de sacrifier leurs privilèges usuels (déplacment en voiture quand ils le souhaitent par exemple ).
Zoom sur un plan économique
Habiter dans un écoquartier implique des efforts financiers des ménages y résidant. Cependant, de nombreux chefs de ces projets tentent de respecter au maximum de ce qu'ils peuvent un prix à l'achat/ à louer au plus proche de ceux de quartier classiques.
Etant donné que les moyens de construction, tel que les matériaux, sont différents pour construire les logements présents dans un écoquartier, cela impliquent alors un effort financier, c'est un projet coûteux.
Les acteurs d'un tel projet sont principalement ( car il y a en réalité énormément d'agents financiers/ aides financières ) la région, l'Etat, l'ADEME ( Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ) qui siège à Angers, apporte un soutien financier tel que les Fonds Européens de Développement Régional, dit FEDER.
Aussi, des taxes supplémentaires peuvent être demandées aux habitants de la région où le projet va avoir lieu.
Ci-après, on trouve un exempe de bilan pour la mise en place d'un écoquartier ( document du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le site slideshare.net, page 13 sur : https://fr.slideshare.net/Adequation/le-financement-des-eco-quartiers )
La construction et la mise en place d'un écoquartier est un projet long et extrêmement coûteux.
Les coûts que les ménages y résidant doivent payer pour se loger ne sont pour le moins pas si différents que des loyers classiques, le but n'est pas de faire payer plus cher pour obtenir un cadre de vie plus sain, mais bel et bien d'intégrer une nouvelle façon de vivre qui est plus durable dans l'esprit des populations actuelles et futures.
De plus, d'un point de vue économique, les services et les commerces se voudront multifonctionnels.
Zoom sur un plan environnemental
La construction des habitations dans un écoquartier diffèrent de celles des quartiers classiques. En effet, les matériaux majoritairement utilisés sont le bois, le liège, la cellulose ou le chanvre ( sur la photo ci-contre ), ou encore l'installation de toitures végétales. En d'autres termes, les matériaux les moins néfastes pour l'environnement.
Ces habitations présentes des caractéristiques semblables aux maisons passives ( schéma ci-contre ), c'est à dire qu'elles produisent plus d'énergie que ce qu'elles n'en consomment. Ceci s'effectue grâce à l'utilisation d'énergies renouvelables. Parmis elles, nous pouvons citer l'énergie solaire ( avec la présence de panneaux solaires par exemple ), éolienne ( vent ), biomasse ( énergie obtenue par combustion, matière organique d'origine animale ou bien végétale ) ou encore la géothermique ( énergie de la terre, pour chauffer une maison par exemple ).
D'autre part, l'écoquartier est un nouveau style de quartier, qui, extérieurement se remarque par la présence de nombreux arbres, espaces verts et plans d'eau. Le but étant d'apporter un style campagnard, c'est ce que l'on pourrait appeler la campagne à la ville.
Dans un éco-quartier, la biodiversité doit être mise en valeur. Pour cela, elle est présente partout, un maximum : sur les toitures, les murs, dans les espaces verts... Ceux-ci sont des éléments importants dans un éco-quartier. La diversité de la flore favorise une diversité de la faune. De plus, le bien-être des habitants se renforce par la présence de plantes qui permettent d'oxygéner la ville.
L'écoquartier veut gérer lui-même son eau, en réutilisant les eaux de pluie par exemple. De cette manière, l'eau récupérée permettra à la ville d'arroser ses espaces verts, de nettoyer les rues.
Bien entendu, comme la gestion des énergies, l'eau est un facteur clé d'un écoquartier, il faut arriver à bien la gérer.
Sur le schéma : des eaux provenant des nappes phréatiques viennent alimenter les plantes, une partie sévapore, l'eau de pluie est récuppérée.
Concernant les voitures, qui rejettent des GES ( gaz à effet de serre ), pour réduire les îlots de chaleur ou les aires de surfaces de stationnement, des stationnements avec un nombre maximal de véhicules seront mis en place, favorisant les covoiturages et les vélos spécifiquement. Sinon le stationnement se fera en souterrain. Puis, un réseau dense et abondant de sentiers pour piétons et cyclistes seront importants dans ce type de quartier pour favoriser auprès de la société les déplacements actifs.
